Italie session 4

Giuseppe Conte et Giovanni Tria, le président du Conseil et le ministre des Finances italiens, vont-ils avoir gain de cause ? À la lecture des rumeurs dont la presse allemande se fait l’écho, la Commission pourrait dans l’immédiat ne pas décider d’une procédure de déficit excessif et leur donner contre toute attente raison. En attendant un éventuel rebondissement à l’occasion d’une prochaine rencontre des autorités européennes.

Italie, session 3

Matteo Salvini avait choisi le thème de l’immigration pour sa première année d’exercice du pouvoir, il exhume la vieille tarte à la crème du choc de l’offre pour la seconde et justifie sa politique de diminution d’impôts qui étranglent la croissance de l’économie, de plein pied dans le champ de l’école de pensée libérale. L’économiste Jean-Baptiste Say avait résumé le principe de cette politique en prétendant tout simplement que « l’offre crée sa propre demande ».

La crise italienne arrive à maturité

Depuis le temps que l’on parle de l’Italie, nous approchons du dénouement. Les éléments du décor du nouvel acte de la tragi-comédie italienne sont progressivement dressés. Et tout indique qu’elle ne se terminera pas avec autant de souplesse que l’année dernière, pour ne pas faire de vague avant les élections. La Commission européenne, les marchés et le gouvernement italien s’y préparent chacun de son côté.

Le temps des bricolages en Europe

D’où va venir la prochaine grosse surprise en Europe ? Il est encore un peu tôt pour que la coalition allemande éclate, et peut-être parviendra-t-elle même à boucler son mandat. La situation en Italie reste toujours incertaine, la Ligue pouvant à tout moment provoquer de nouvelles élections, les gagner, et changer son fusil d’épaule en s’appuyant sur celle de Silvio Berlusconi en évinçant le Mouvement des 5 étoiles.